La performance en matière de santé au travail ça vous parle ?

Des risques professionnels sous contrôle à la DOGO ?

En 2020, tous métiers confondus, les accidents du travail ont eu 2 grandes origines : la conduite d’un véhicule et le fait de se déplacer à l’intérieur de nos locaux. Avec le recours au télétravail, le fait de travailler depuis chez soi a sans doute permis de mieux maîtriser les risques professionnels. En effet, c’est mécanique : si l’on n’est pas exposé au danger, il ne risque pas d’y avoir de blessures ou de maladies en lien avec le travail.

Pourtant, nous considérons que cette question de la prévention n’est pas un sujet accessoire avec la diversité des métiers exercés à Orange Grand Ouest. Ainsi, dans notre entreprise si particulière, nous pouvons travailler sur un plateau téléphonique, dans les airs – proche d’un poteau – ou les pieds dans l’eau sur un câble, chez un client Entreprise ou dans une PME, ou encore en boutique avec le contact si spécifique d’une vente en proximité.

Mais nous partons d’un constat simple : les questions de sécurité/santé au travail sont faiblement adressées aux salariés DOGO quels que soient leurs métiers. Pour illustrer ce propos, un indicateur ne trompe pas : dans nos boîtes mails le sujet de la prévention est trop peu abordé. A titre de comparaison, la démarche de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) dispose d’une animation beaucoup plus visible. Nous constatons des communications RSE, des challenges RSE, de la pub RSE sur les lieux de travail. Il manque encore cette courroie de transmission pour permettre une meilleure intégration d’une culture de prévention dans le quotidien des équipes. Une dynamique est à mettre en place pour vulgariser les enjeux du « travailler en sécurité ».

Modifier les comportements de chacun d’entre nous pour être acteur de sa propre santé, c’est aussi un facteur de performance voire de productivité pour l’entreprise : bien-être, fatigue réduite, absentéisme évité, dédommagements plus faibles.

Les médecins, les infirmiers de santé au travail, les assistants sociaux d’entreprise et les préventeurs ne diront pas le contraire : mieux vaut soigner le travail que de soigner des salariés !