Orange change de main, avec l’arrivée de Christel Heydemann au poste de directrice générale. Un changement de direction qui intervient dans le cadre d’un profond bouleversement du secteur des télécoms, où se bousculent des concurrents de plus en plus nombreux.

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Faut-il en conclure que sera exaucé le souhait de Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC d’Orange, qui voudrait que la nouvelle direction ait « la capacité de mobiliser le collectif pour emmener Orange vers de nouveaux territoires de conquête, de croissance » ? Outre celle de sa future stratégie, la nouvelle direction devra fatalement résoudre d’autres questions sensibles. Quand Sébastien Crozier pointe « l’affaiblissement de la vision stratégique » d’Orange, il critique mezzo vocce la place prise par la direction financière et regrette une gestion où la baisse des coûts est devenue un but en soi.

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En plus de s’inquiéter d’un recours croissant à la sous-traitance motivé par des considérations de coût, Sébastien Crozier déplore la gestion à courte vue de l’entreprise, où « la notion d’efficacité opérationnelle et organisationnelle a été perdue de vue ». Comme exemple, il cite l’existence de 600 types de primes en France. « La question de la simplification est devenue essentielle », estime le président de la CFE-CGC d’Orange. Simplifier, une tâche qui n’est jamais aisée.
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Lire l’article complet dans l’Usine Nouvelle (abonné) – Christophe Bys – 28/01/2022
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