Au-delà des traditionnelles déclarations sur la nécessité de développer les compétences sur les métiers en tension (cyber, IA, RSE, intégration etc.) tout en accompagnant la décroissance des anciens métiers, nous n’avons pas obtenu de la part de la direction de véritable anticipation chiffrée sur les très prochaines années.  

L’analyse des futurs besoins métier est bien analysée, les mesures à prendre sont décrites, mais on attend davantage de précisions concrètes. 

• quid du recrutement pour compenser les nbx départs en TPS (de 400 à 600 pour Innov à horizon 2024) et comment organiser le transfert de compétences ? 
• pourquoi concentrer 80% des 54 recrutements 2022 de Innov sur les filiales et les OLI, et du coup quel avenir pour Innov France ? 
• quel accompagnement pour les salariés restant dans l’entreprise et pour les métiers en décroissance ? 
• quelles mesures incitatives pour pour encourager les reconversions sur les nouveaux métiers ? 
• quelles mesures pour s’assurer qu’une reconversion débouche sur un vrai poste ? 

 Les élus demandent davantage de données chiffrées sur les perspectives métiers pour 2024, un réel dialogue social sur les salaires et conditions de travail, de mener sur la France une politique de l’emploi à la hauteur des défis techno affichés.

Par Isabelle Roy