Evolution de l’organisation de la Direction des Ressources Humaine Groupe (DRHG) et du Service Social du Travail
Le Service Santé au Travail (SST) va être rattaché à la Direction de la Coordination & Mutualisation RH France des Fonctions Corporate. Les médecins du travail et les assistants sociaux seront placés dans des entités distinctes.
Médecins du travail La Direction Générale du Travail augmente le nombre de salariés suivis par médecin du travail, en raison d’une pénurie nationale. Ceci a pour conséquences :
- Réduction des effectifs de médecins du travail
- Transformation des portefeuilles : passage d’une organisation par entités à une organisation par territoires
Assistants sociaux Objectifs du regroupement national :
- Harmoniser les prestations de services aux salariés en France
- Renforcer l’accompagnement managérial
- Optimiser les ressources et le support métier
L’analyse de la CFE-CGC
Le dossier, présenté pour information aux élus du CSEE FC et du CSEC, concerne la réorganisation de deux entités. Au CSEC, les élus ont unanimement voté une résolution exprimant leurs réserves sur cette transformation, demandant un suivi sous 6 mois. Au CSE Fonctions Corporate, les élus CFE-CGC ont relayé les préoccupations des médecins du travail et des assistants sociaux.
Pour les médecins, ils insistent sur la nécessité de préserver confidentialité et autonomie, malgré les nouvelles directives de la Direction Générale du Travail. La nouvelle organisation modifie la portée des rapports annuels, en passant d’une analyse par activité à une analyse géographique.
Pour les assistants sociaux, les conditions de travail se dégradent, notamment en raison de l’absence de véhicules pour des déplacements fréquents et d’une faible reconnaissance de leurs efforts dans un contexte exigeant. Les élus CFE-CGC saluent l’engagement du personnel de santé, les remercient pour leurs interventions lors des médiations où leurs apports sont toujours bénéfiques et permettent de hisser les solutions vers le haut.
Néanmoins, ils restent vigilants et demandent un suivi à six mois de la mise en œuvre de ces nouvelles organisations du Service Santé au Travail.

