La CFE-CGC/Unsa estime à « 2000 € par salarié » l’impact possible du redressement fiscal en cours- AEF
Le syndicat CFE-CGC Unsa du groupe France Télécom demande à Stéphane Richard, ke P-DG et ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie, de « contester par tous moyens et voies de droit » le redressement fiscal de 1,7 milliard d’euros dont le groupe fait actuellement l’objet. Le syndicat demande également « la tenue d’une réunion du CCE » (comité central d’entreprise) sur les mesures que la direction compte prendre « pour maintenir le pouvoir d’achat du personnel ». Le syndicat estime à 2 000 euros en moyenne par salarié, l’impact de ce redressement fiscal si ce dernier était maintenu. Selon le syndicat, le redressement fiscal pourrait grever à la fois la participation et l’intéressement versés aux salariés.
Pour justifier son estimation, le syndicat invoque dans son courrier une « une baisse de 10 à 15 % sur le montant de la participation (soit 30 à 45 millions d’euros si l’on se base sur les 302 millions d’euros de 2010), soit une baisse de 350 à 400 euros en moyenne par salarié ». Le redressement fiscal pourrait également aboutir, selon la CFE-CGC/Unsa à « l’échec de l’atteinte des objectifs liés à l’intéressement ». Or, ce dispositif a permis la distribution de « 163 millions d’euros en 2010 », correspondant à « 1 600 euros en moyenne par salarié ». Selon le courrier adressé par Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC/Unsa de France Télécom, l’Adeas (Association de défense de l’épargne et de l’actionnariat des salariés) se joint à la demande du syndicat…
Extrait : AEF – 2 septembre 2011





