« On a arrêté de taper sur la tête des salariés » – Nord Eclair

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Dix-huit mois après l’arrivée du nouveau directeur général, le syndicat CFE CGC Unsa France Télécom-Orange constate l’arrêt des « violences sociales » dans l’entreprise.

Mais « la confiance entre salariés et direction n’est pas rétablie ».

Le passage de Didier Lombard à la direction de France Télécom a laissé de larges séquelles. Et pas seulement au siège de l’entreprise, en Ile-de-France : les régions ont été les plus lésées, a affirmé hier à Lille Sébastien Crozier, président national du syndicat CFE CGC Unsa de France Télécom-Orange. Suppressions de postes (un tiers dans le Nord – Pas-de-Calais ; 30 000 sur 130 000 partout en France), mobilité géographique et de postes forcée après la fermeture de sites (exemple à Calais), les salariés de l’entreprise ont subi entre 2005 et 2010 « des violences sociales » …

…Une situation sur laquelle la CFE-CGC préfère ne pas « s’étendre ». La douleur est trop vive, même un an et demi plus tard : malgré un changement de direction et de politique, « la confiance et la sérénité ne sont toujours pas revenues parmi les salariés », assure Sébastien Crozier. Certes, constate le responsable syndical, « on a arrêté de taper sur la tête des gens…

 

Extrait : Nord Eclair – 3 novembre 2011