Les salariés ne profitent pas des 1,2% de croissance supplémentaire du chiffre d’affaire 2006-2007
7,8 milliards d’euros de cash flow en 2007
- Dont 3,1 milliards distribués aux actionnaires
- Pas de volonté d’investissement de l’entreprise pour maintenir un développement de la qualité de nos réseaux et de notre service aux clients
- Encouragements et pressions croissantes à quitter l’entreprise
- Pas de répercussion sur les salaires
- Pas de négociation sur les départs en retraite
La CFE-CGC intensifiera son action revendicative en 2008
- Maintien de l’emploi en France dans le groupe, alors qu’il n’est aujourd’hui question que de délocalisation, de sous-traitance, de menaces sur les statuts, de mobilités forcées et d’emplois précaires
- Défense du pouvoir d’achat des salariés au travers d’une rémunération fixe et non d’éléments variables indexés sur les résultats financiers. Protéger davantage les cadres des aléas de l’appréciation managériale, dans leur part variable
- Demande d’une véritable politique industrielle et non pas que France Télécom serve de vache à lait pour un État financièrement exsangue
- ASC (Activités Sociales et Culturelles) qui doivent revenir réellement aux salariés car il s’agit de salaires différés. y compris pour les cadres
- Élaboration d’un plan d’action national, sur le stress au travail engageant la consultation des CCE, CE et CHSCT sur la mise en place d’outils d’analyse, de prévention et d’intervention sur les questions de stress professionnel, le gel des « cellules d’écoute et d’accompagnement», aujourd’hui sous la tutelle de la direction, sans les garanties de protection des salariés qui y feront appel.
Jean-Yves CLARET, Délégué Syndical Central Adjoint (DSCA)




