Le CHSCT a lancé une enquête début mars auprès de l’équipe SAV de Lannion sur la souffrance au travail. L’enquête met en évidence une dégradation des conditions de travail et de l’état de santé d’une majorité des salariés. La direction fait la sourde oreille.

Les conclusions de l’enquête:

•  les salariés sont soumis à une forte pression psychologique sans avoir de latitude dans leur prise de décision ; c’est un facteur important dans l’apparition de la souffrance au travail.
• Une large majorité des salariés estiment que leur investissement au travail n’est pas reconnu à travers la rémunération, l’estime et les perspectives de promotion.
• Presque trois quart des salariés s’attendent à vivre ou vivent déjà une dégradation de leur situation professionnelle, en lien sans aucun doute avec les incitations à quitter l’entreprise.
• Un seul point positif avec la direction : les salariés ont des relations plutôt bonnes avec leur manager sur le plan professionnel.

Conséquences Une dégradation de l’état de santé d’une majorité des salariés avec des problèmes de sommeil et surtout une augmentation des addictions à l’alcool et au tabac.

Un élément très positif cependant : les relations humaines et professionnelles entre collègues sont très bonnes ; l’entraide collective est heureusement encore présente.

Le CHSCT demande à la direction des propositions d’actions pour améliorer la situation. Mais cela commence mal : M. Pierre Paufique, Directeur de l’USC a refusé de mettre le sujet à l’ordre du jour du prochain CHSCT.