Du rififi à France Télécom-Orange – Entreprise et Carrières
À France Télécom-Orange, où les salariés détiennent 4,6 % du capital, le climat reste houleux. La CFE-CGC/UNSA et l’Association pour la défense de l’épargne et de l’actionnariat salarié (ADEAS) combattent depuis quatre ans les modalités d’une offre à effet de levier lancée en 2007, à l’occasion de la cession de 5% du capital.
Reçus le 22 mai par Fleur Pellerin, ministre de tutelle de l’entreprise, ils s’apprêtent à demander une indemnisation pour 33000 salariés devant les prud’hommes.
les salariés avaient deux options : acheter des actions à prix préférentiel ou souscrire un prêt auprès d’une banque, afin de disposer d’un levier pour augmenter leur capacité d’achat, à un prix cette fois plus élevé.
Le problème : un arrêté ministériel, dit « de réduction », pris en 2008, a orienté 80% des salariés vers la seconde option, même s’ils ne l’avaient pas choisi priortairement. » Conséquence : ils ont un manque à gagner de 800 à 1000 euros » précise Patrice Brunet, président de l’Adeas.
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« Nous n’avons pas été entendus, déplore Sébastien Crozier, représentant CFE-CGC/UNSA. L’Etat a besoin de 145 millions de dividendes pour alimenter le Fonds stratégique d’Investissement.
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Extrait : Entreprise et Carrières – 10 juillet 2012





