Au procès France Télécom : « Le meilleur des mondes, vous voyez ? » – La Croix
Photo: Thomas Padilla MAXPPP
Jeudi 6 juin, le tribunal a examiné la manière dont l’entreprise et sept de ses anciens dirigeants ont répondu aux multiples alertes sur la souffrance des salariés.
« Le site auquel vous tentez d’accéder est classé dans une catégorie interdite. » Le message s’affiche sur grand écran dans le tribunal. Mais il y a dix ans, c’est sur les ordinateurs des salariés de France Télécom qu’il surgissait, lorsque ceux-ci cherchaient à se connecter à l’Observatoire du stress et des mobilités forcées créé par plusieurs syndicats.
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Car des alertes, il y en a eu, a rappelé la présidente.
Les mouvements de grève tout d’abord, en décembre 2006, mars 2007, mai 2008 ou encore janvier 2009. Un « taux ordinaire », a répliqué Louis-Pierre Wenes, ex-numéro 2, et des mouvements qui mettaient en avant « un ensemble de revendications ».
La création de cet observatoire, ensuite, le 1er juin 2007, par les syndicats CFE-CGC et SUD. Dans leur présentation, les représentants du personnel écrivent : « La direction enferme les salariés dans une relation unique et étroite avec le manager immédiat » puis, plus loin : « Lorsqu’elle est confrontée à des cas de suicides, elle communique en général pour décorréler cet acte désespéré des conditions de travail. »
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Lire l’article complet sur La Croix – Béatrice Bouniol – 07/06/2019






