Retour sur site : revenir ou ne pas revenir ?
Il semblerait que beaucoup de salariés n’aient pas compris qu’à partir du 1er juillet, il serait obligatoire de revenir 2 jours par semaine sur site. Les salariés qui en expriment le besoin pourront revenir un 3ème jour. A partir du 1er septembre, si tout va bien, ce sera le retour à la normale. Les demandes de télétravail régulier sont soumises à la validation du manager. Son absence de réponse n’entraîne pas acceptation. La Direction précise qu’il n’y a pas de consigne de refus de principe. L’accord prévoit jusqu’à 3 jours de télétravail possible si l’activité et l’organisation de l’équipe le permet. Pour autant à la Direction Grand Public, la consigne a été donnée aux managers de ne pas accorder plus de 8 jours par mois au lieu des 12 possibles.
Le principe de la jauge de 50 % continue de s’appliquer dans sa globalité pour un site, ce qui paraît paradoxal si une équipe est présente à 100 %.
Analyse de la CFE-CGC
La situation est schizophrénique, entre l’entreprise qui souhaiterait que les salariés reviennent sur site, une direction de l’immobilier qui cherche à faire des économies en réduisant les espaces de travail grâce au télétravail, des managers qui voudraient avoir leurs équipes au complet plusieurs jours par semaine et des salariés qui souhaitent pouvoir choisir librement leurs jours de télétravail.

