Chez Orange, le choix du nouveau président fait grincer des dents – Ouest France
Mercredi 30 mars, le conseil d’administration d’Orange doit choisir son nouveau président. Va-t-il désigner Jacques Aschenbroich, 67 ans, patron de l’équipementier automobile français Valeo ? Les syndicats du numéro un français des télécoms s’y opposent.
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L’État, premier actionnaire d’Orange avec 23 % de ses actions et 29 % des droits de vote, avait pesé de tout son poids pour dissocier le poste de PDG de Stéphane Richard (contraint à la démission en novembre 2021 après sa condamnation dans l’affaire Tapie/Crédit Lyonnais) et nommer une femme aux manettes. En désignant au poste de directrice générale à compter du 4 avril Christel Heydemann, polytechnicienne de 47 ans, débauchée au sein du groupe industriel Schneider Electric, Orange avait fait un joli coup.
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Mais l’âge de Jacques Aschenbroich pour compléter ce binôme fait grincer des dents les syndicats d’Orange.
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« « Comment dans le même temps le personnel pourrait-il accepter qu’Orange soit présidé par un septuagénaire ? Il est impossible de prétendre simultanément que l’entreprise a besoin de jeunes recrues pour répondre aux enjeux du numérique et de reculer au-delà de 70 ans l’âge de son président : les personnels attendent de la cohérence et de l’exemplarité dans la gouvernance de l’entreprise » », s’est émue la CFE-CGC, premier syndicat du groupe, dans un communiqué mi-mars.
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Alors que les enjeux RH occupent une place particulièrement sensible chez Orange, les syndicats s’inquiètent aussi du passif de Jacques Aschenbroich, qu’il juge trop industriel et dur.
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Lire l’article complet sur Ouest-France – Gaëlle Fleitour – 30/03/2022







