Le contexte est très contraint pour le groupe Orange où la concurrence est rude sur les marchés des télécoms, particulièrement en France, où la transformation technologique oblige les savoir-faire dans plusieurs métiers cœurs de l’entreprise à se transformer. S’ajoutent les tendances sociétales qui redéfinissent les aspirations des consommateurs, des travailleurs anciens comme des jeunes dans l’emploi.

La Direction générale fait le choix de conduire depuis plusieurs années et pour longtemps encore, une politique de réduction – en volume- de l’effectif en France et particulièrement aux bornes de l’UES Orange SA et pour ses activités françaises, de privilégier le développement d’une force au travail en filiales et une force sous-traitée – en France comme à l’étranger – au détriment de l’interne à l’UES.

Position de la CFE-CGC Orange

Si tous les bassins d’emploi sont touchés par les réductions d’effectifs, certaines disparités se creusent sur le territoire (cf. la dynamique inquiétante du Grand Nord EST), à priori sans volonté apparente de mesures correctrices visant à réduire les déséquilibres – en orientant par exemple davantage les recrutements en régions hors Ile de France, en relocalisant des fonctions centrales, et surtout en conduisant la réflexion sur les dynamiques des bassins d’emploi aux bornes du Groupe (en incluant les filiales) dans le cadre d’un exercice de Gestion Stratégique de l’Emploi et des Compétences global.

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