Le social redevient un dossier chaud chez Orange – les Echos

A la veille d’élections au conseil de surveillance du fonds des actionnaires salariés détenant 12 % des droits de vote, les syndicats d’Orange haussent le ton. Une succession de drames replonge l’ex-France Télécom, en pleine transformation, dans de mauvais souvenirs.
L’inquiétude grandit chez Orange. En plein processus de transformation et à mi-mandat de sa directrice générale Christel Heydemann, l’opérateur télécoms cumule les signes d’une tension sociale accrue.
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« La réduction des coûts est le seul mantra du groupe depuis l’arrivée de la nouvelle direction », juge Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC de l’opérateur. Personnalité forte du groupe, il y a vécu la crise des suicides à la fin des années 2000 (35 suicides en deux ans) et va jusqu’à craindre aujourd’hui une seconde vague de drames alors que le passage à l’acte d’un salarié sur le site Orange de Cesson, en 2023, vient d’être reconnu comme un accident du travail.
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Cette semaine, les élections au conseil de surveillance du fonds qui détient les actions des actionnaires salariés permettront aux élus de se compter. La CFDT et CFE-CGC présentent des listes différentes. Au sein de cette instance, les douze représentants des actionnaires salariés s’accordent sur la position à tenir lors des assemblées générales du groupe. Avec 7,5 % du capital, le fonds détient 12 % des droits de vote et donc une certaine influence sur des questions comme le versement des dividendes.
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Lire l’article complet sur les Echos – Florian Dèbes – 18/11/2024
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